L'artillerie Prussienne adopte le casque à boule en 1844. Il
a la même forme que le casque à pointe. La boule remplace
la pointe car pendant les manoeuvres d'approvisionnement du canon, les
artilleurs travallant les uns près des autres risquaient de se
blesser. ( cela n'a rien à voir avec le boulet de l'artillerie. )
En 1916, le casque connaît les mêmes
modifications que le casque à pointe en 1915 ( garnitures en
fer, boules montées à baionnette pour pouvoir s'enlever )
.
Modèle Prussien 1895.(en bourse)
Modèle Wurtembergeois 1895.(en bourse)
Modèle 15 artillerie Prusse.
Les conditions de vie des prisonniers de guerre "PG" sont
très difficile. Dès le début, devant
l’afflux massif de détenus dans chaque camp, les
autorités doivent improviser.La nourriture est essentiellement
composée de pain avec des rations différentes suivants
les nationalités. Les PG font l’objet, quelquefois, de
sordides marchandages entre les belligérants pour
d’éventuels échanges ( seulement les gravement
malades ou les estropiés ).
Des conventions internationales ont été pourtant
signées par les états en guerre, mais chacun en fait sa
propre interprétation, au détriment des prisonniers. Les
PG sont utilisés comme main- d’oeuvre dans
différents domaine ( agriculture, travaux publics et même
dans l’armée ). Les prisonniers Français seront
libérés après l’armistice alors que les
Allemands devront attendre la signature du traité de Versailles
en juin 1919, voire en 1920.
Les civils des zones occupés sont souvent
considérés comme otages et comme moyen de pression et
sont parfois déportés dans des camps de
représailles.