Les
Allemands sont les derniers en 1916 à adopter un casque en
acier
( les Français ont leur célèbre
“casque
Adrian” depuis 1915 et les Anglais le modèle
«
Brodie » un peu plus tard ). Mais de loin, le
modèle
allemand est celui qui assure la meilleure protection. Les casques
allemands dit « stahlhelms » apparaissent au moment
de la
bataille de Verdun. Il sont fabriqués à environ 7
500 000
exemplaires. Comme pour les autres armées, ils sont
conçus pour diminuer les blessures à la
tête et
donc pour recouvrir le maximum de surface.Le premier modèle
(
mod. 1916 ) est en acier d’environ 1 mm
d’épaisseur,
d’un poids moyen de 1,2 kg avec 2 entretoises servant
d’aération et de support d’une plaque de
blindage.
La coiffe est composée : -d’un bandeau en cuir
maintenu
par 3 rivets à la coque.-de 3 éléments
en basane
avec dessus de petites poches rembourrés de crins de cheval.
-d’une jugulaire en cuir modèle 1891 qui se fixe
sur 2
tourillons ( même système que sur le casque
à
pointe ).Au niveau des oreilles se trouve le rivet qui fixe le
tourillon supportant la jugulaire mod 1891.
Le second modèle date de 1917. Il est exactement identique au modèle 1916 sauf que le bandeau de la coiffe est en métal au lieu du cuir, peut être par souci d’économie. Sur les 2 entretoises vient s’accrocher une plaque de blindage ( « stirnpanzer » : 50 000 exemplaires fabriqués) de plus de 4 mm d’épaisseur et pesant plus de 2 kg.
Le troisième modèle est du début de 1918. Ce stahlhelm se différentie par la disparition du système de fixation de la jugulaire sur des tourillons. Elle ne tenait pas bien au casque. Dorénavant, la jugulaire est rivée directement sur des anneaux rectangulaires fixés sur le bandeau. Cette nouvelle jugulaire en cuir se ferme avec un mousqueton plat. Le rivet du bas du casque tenant le tourillon du mod. 1916 a disparu.
Le dernier modèle de la grande guerre est adopté
en été 1918.
C’est le casque d’acier à
échancrures. Ces
découpes sur le coté ont pour le but
d’améliorer l'ouïe du soldat afin de
déceler
des petits bruits, et d’éviter en cas de
bombardement
intensif d'abîmer l’oreille par le bruit infernal,
en
limitant l’effet de l’écho. Ce
modèle
équipera la « Reichswehr » et ses
100.000 hommes
après la guerre.
Le
modèle autrichien ressemble au mod 1916. Il se distingue par
une
jugulaire en toile fixée à un anneau qui est
soudée à la coque du casque. Le rivet de
l’anneau
se trouve plus haut que le système à tourillon.